Accueil

Le développement des deux méthodes se base sur un ensemble de mesures prises sur site. Huit cas tests ont été sélectionnés pour mesurer d’une part le niveau d’étanchéité à l’air en vue de constituer une base de données reprenant les caractéristiques qui y sont liées et tenant compte de l’imprécision de mise en œuvre, et d’autre part de mesurer le coefficient de déperdition par transmission d’une zone de bâtiment afin de contrôler la qualité d’exécution de l’enveloppe thermique.

Sur base des mesures in situ, une table de résultats liant d’un côté une description du volume testé par ses caractéristiques géométriques et de l’autre, les valeurs d’étanchéité à l’air obtenues, sera créée. Par la suite, nous utiliserons les outils de l’analyse statistique afin de construire des modèles prédictifs sur base de ces données .

Ce projet tend également à centraliser les paramètres de conception ainsi que les résultats de mesure des cas étudiés dans une base de données structurée liée à un environnement BIM (Building Information Modeling). Ces données offriront l’opportunité d’analyser plus précisément les interactions qui existent intrinsèquement entre la performance thermique et l’étanchéité à l’air, à l’échelle du bâtiment, que ce soit en phase de conception ou en phase chantier.

Certaines mesures effectuées, accompagnées d’un descriptif des bâtiments testés, seront rendues accessibles. Ces mesures constituent une source de données détaillée utile pour les équipes de recherche qui valident leurs outils de simulation ou développent des méthodes d’identification paramétrique en physique du bâtiment.

Contrairement aux diverses expériences scientifiques fondées sur un test de ‘co-chauffage’ (test au cours duquel des radiateurs électriques se substituent à l’installation de chauffage pour une période qui s’étend de 5 à 20 jours), la méthode proposée se base sur l’observation de la température flottante dans le bâtiment non occupé et non ventilé, au cours de périodes de temps suffisamment longues (entre 5 et 15 jours) pour atteindre un état quasi-stationnaire, et suffisamment ensoleillées pour générer un écart de température de l’ordre de 10°C entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment.